Le delta de l'Ebre, une presqu’île au développement millénaire

L’activité touristique

Tous ces atouts ont permis d’y intégrer une activité touristique respectueuse du milieu permettant d’appréhender au mieux les réalités du delta à travers des itinéraires thématiques réalisables à pied, à vélo ou en bateaux permettant à la fois l’observation d’espèces mais aussi de l’espace naturel et humanisé.

D’autre part des expositions comme celles de l’écomusée abordent le thème de l’interaction entre les différents milieux naturels (rivières, lagunes, etc.) et les zones aménagées par l'homme (rizières, cultures, saline, système d'irrigations etc.), des écosystèmes et de l’architecture traditionnelle du delta.

La « Casa de Fusta » (maison en bois) présente quant à elle le côté ornithologique du Parc Naturel avec l’exposition de quelques 200 espèces.

Enfin, dans un tel milieu où se joignent la pêche, la chasse et l’agriculture, la facette gastronomique a son importance. Des produits naturels, poissons, riz, viandes, légumes, paëllas à déguster dans leur milieu d’origine… Un vrai luxe à l’heure où l’agneau vient des antipodes en container frigorifique...

Un milieu en danger

Bien que l’homme fasse le maximum pour essayer de préserver l’équilibre à l’intérieur du delta de l’Èbre, les développements humains en amont, tout le long du fleuve et les proliférations de barrages provoquent une diminution constante de son débit entraînant donc moins de sédiments. La mer reprend donc peu à ses droits sur cette presqu’île dont la survie à long terme est devenue le principal enjeu.